Journée internationale des droits des femmes
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Transcription textuelle
Mesdames et messieurs, chers et chers collègues,
nous célébrons aujourd'hui, en ce lundi 8 mars, la Journée internationale pour les droits des femmes. Je saisis cette occasion pour vous redire mon attachement absolu et déterminé à la promotion de l'égalité professionnelle et à la lutte contre toutes les formes de violences sexistes ou sexuelles au sein de nos juridictions financière. Actuellement, la cour et les chambres régionales et territoriales des comptes sont globalement paritaires avec environ 51 de femmes et 49 d'hommes dans nos effectifs, mais ces chiffres masquent en réalité des disparités importantes, car les femmes constituent moins du tiers de la catégorie dite A+. Cette proportion est plus que insuffisante et je ne m'en satisfait pas, car des juridictions financières plus modernes, plus en phase avec leur temps, doivent aussi ressembler davantage à la société dans laquelle elles évoluent. Pour renforcer la proportion de femmes dans nos équipes et dans notre encadrement, nos marges de manœuvre sont, j'en suis bien conscient, limitée par certains facteurs. Objectifs et modalités de recrutement, principalement par concours, nous permettent tout d'abord pas de disposer de leviers suffisamment forts sur l'équilibre femmes hommes. L'historique de notre corps, de nos corps aussi, à la cour comme dans les chambres régionales et territoriales, nous a légué un vivier, comme on dit trop étroit, de femmes pouvant accéder à des postes d'encadrement, ce qui ne facilite pas la féminisation de ceux ci. En un mot, nous venons de loin. Ne cédons toutefois pas à l'autoflagellation. La situation actuelle est un net progrès quand on regarde dix, vingt ou trente ans en arrière. Il est donc loin d'être une fatalité, bien au contraire. C'est à nous de le faire évoluer maintenant et dans la durée. Mes souvenirs de la cour dans les années 80 en témoignent. Nous avons déjà fait beaucoup pour progresser sur ces sujets, mais il nous faut aujourd'hui aller encore plus loin, encore plus fort, encore plus vite. Je veillerai personnellement, tout au long de mon mandat de premier président de la Cour des comptes, à promouvoir la diversité et l'égalité dans nos murs et dans les services. Cet objectif implique une action profondément volontariste pour rééquilibrer la place des femmes dans les postes à responsabilité au sein de nos juridictions. Cette action, je suis prêt à la mener. J'ai montré cette volonté dans d'autres responsabilités. Je l'ai affirmée dès mon arrivée ici, rue Cambon. Elle n'est pas une promesse, c'est une réalité. J'ai d'ailleurs nommé jeudi dernier, après avoir consulté les Conseil supérieur de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes. Trois femmes aux trois présidences de CRTC à pourvoir, trois postes, trois présidentes. J'ai également tenu à féminiser la liste d'aptitude à la présidence et la vice présidence du CRTC à la Cour pour prendre la relève de la rapporteure générale. Une autre candidature féminine a été retenue sur ma proposition par l'autorité de nomination. J'ai veillé par ailleurs à la parité totale de la formation interne, chambre spécialement mise en place pour produire le rapport d'audit que nous a demandé le premier ministre sur la stratégie d'évolution des finances publiques dans l'après crise. A chaque renouvellement de postes, à chaque moment d'intense, à la Cour comme dans le CRTC, je continuerai à être attentif à cet équilibre sans bien sûr sacrifier le critère de la compétence qui doit rester central pour assurer le bon accomplissement de nos missions et la légitimité des nominations. Mais je ne suis pas le seul à pouvoir agir. Nous pouvons aussi toutes et tous, à notre niveau, contribuer à féminiser notre collectif de travail partout, vous encadrer ou vous conseiller ou vous enseigner. Vous pouvez détecter des talents et encourager des femmes à passer des concours, à présenter des candidatures, à développer leurs compétences. Nous avons chacun et chacune une responsabilité pour faire tomber les obstacles qui peuvent encore freiner pour beaucoup de femmes, l'accès à des postes à responsabilités et aider ainsi à favoriser une représentation équilibrée, équitable des femmes et des hommes dans notre environnement. Nous travaillons aujourd'hui avec l'appui précieux du secrétariat général, de la Cour et de la direction des relations humaines. Un plan d'action en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes sera présenté aux partenaires sociaux dans les prochaines semaines. Un des objectifs de ce plan est d'obtenir le label Égalité diversité. Je n'oublie pas le deuxième objectif, la diversité liée au premier, et je serai là aussi très volontariste. Nous mettrons tout en œuvre pour y arriver, mais promouvoir l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, c'est aussi lutter contre tous les agissements sexistes et les formes de harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Je veux le redire aujourd'hui fermement. De tels comportements sont très graves et n'ont pas la place au sein de notre collectif de travail. Les propos, les gestes déplacés, tous ceux qui ont.