Recrutement de Camille Andrieu : témoignage

Si j’en avais le temps j’aurais mille choses à dire pour montrer que rejoindre la Cour est un excellent choix, sur tous les plans. Je l’ai personnellement intégrée en sortie d’ENA en janvier 2020.

 À notre arrivée, on a cette grande chance de pouvoir orienter nos missions en fonction de nos centres d’intérêt. J’ai débuté, en phase avec ma passion pour le sport, à la troisième chambre où j’ai travaillé sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Après ça, j’ai réalisé une mission passionnante à la chambre territoriale des comptes de Polynésie française sur la protection de l’environnement. J’ai également été investie dans JF25 sur un projet de création d’une start-up d’État à la Cour pour rapprocher l’institution des citoyens. En parallèle, j’ai rejoint la Première présidence où je suis aujourd’hui chargée de mission Europe et international auprès du Premier président. Des missions très variées donc, qui montrent bien qu’à la Cour on ne s’ennuie jamais.

 Ce qui me plaît peut-être le plus dans le métier de magistrat à la Cour, c’est notre indépendance au service des administrés, de la population. On est là pour rendre effectif l’article 15 de la DDHC en permettant très concrètement que les administrations rendent compte de leur gestion et de leur action aux citoyens. Le fait d’être à équidistance entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif rend nos missions d’autant plus intéressantes, puisque ça donne à la Cour un rôle de vigie de l’action publique avec une vue à 360°, et ça exige de nous un exercice intellectuel permanent pour faire preuve d’objectivité, et formuler des recommandations opérationnelles pour améliorer l’efficience des politiques publiques.

 Travailler à la Cour a beaucoup d’autres avantages et l’un des plus importants selon moi, c’est les perspectives de carrière. On a dans nos rangs les parcours les plus riches et variés que l’on puisse imaginer : je pense à notre Premier ministre Jean Castex, à notre ministre du logement Emmanuelle Wargon, à des chefs d’entreprise comme Stéphane Israël qui est aujourd’hui PDG d’Arianespace, et bien évidemment à notre Premier président qui a lui-même démarré à la Cour avant d’être, entre autres, ministre de l’Économie et commissaire européen. Donc entrer à la Cour, c’est aussi s’ouvrir un nombre inouï de portes pour l’avenir ce qui est vraiment une grande chance.

 En résumé, je ne saurai que trop vous enjoindre à rejoindre nos rangs, notre belle maison !