Recrutement de Nicolas Thervet : témoignage
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Informations sur ce média
Transcription textuelle
En arrivant à la Cour, on découvre dans la Grande Chambre l’article 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « La société a droit de demander compte à tout agent public de son administration ».
Depuis mon arrivée, j’essaye dans mes travaux d’éclairer le citoyen sur l’action publique, la mission de la Cour. Ce lien avec le citoyen est important : la Cour n’est pas déconnectée des sujets du moment. Je l’ai vu lorsque j’ai examiné l’exécution budgétaire des fonds pour la transformation de l’action publique menée depuis 2017, ou en ce moment sur le financement des collectivités territoriales après la réforme de la taxe d’habitation. Citoyens, comme décideurs publics : mon travail est de répondre à leurs questions, à faire la transparence sur la gestion, « la vérité des prix » de la situation actuelle et y proposer des améliorations.
Travailler à la Cour comme jeune auditeur, c’est la certitude d’un métier passionnant. On ne travaille pas seul, mais au sein d’un petit collectif – de 2 à 5 dans mon cas – où on instruit à l’aide de questionnaires, des nombreux entretiens sur place ou en visio, on échange en équipe lors de notre instruction et on rédige ensemble.
Ce métier apporte donc une vraie liberté dans l’instruction : poser ses questions, lire les réponses, se rendre sur place, axer son analyse de risque forge beaucoup pour après. On n’est pas seul : pour les jeunes recrues, on est accompagné par un mentor, un jeune collègue dans notre premier rapport, qui nous fait découvrir le monde du contrôle.
Travailler à la Cour ce n’est pas être seul : c’est faire partie d’un collectif au sein d’une chambre, avec des parcours diversifiés, qui partagent des valeurs d’efficacité et de responsabilité.
Pour moi, c’est du coup un travail de conviction : si mon instruction est solide, c’est à moi et mon équipe de le démontrer à la collégialité qui endossera ensuite mon rapport. En tant qu’auditeur, je ressens une vraie confiance des conseillers ici, ma voix est égale à la leur. Quand le Premier président parle ainsi du budget de l’État, c’est le travail de chaque collègue qu’il défend.